Voyager dans le temps, à travers d’autres univers… Tout cela ne devrait pas perturber le fils de Zeus. Quelques peu accoutumé à ce genre de phénomène, Hercule ne devrait paraitre plus inquiet que ca. Pourtant, le champion de l’olympe sentait que c’était différend cette fois la, que ce passage dans un autre monde n’avait rien à voir avec tous ces voyages extra-dimensionnelle qu’il aurait put déjà connaitre. Alors il s’inquiétait, se posait des questions, et la meilleure façon de réussir à surmonter ou du moins se changer les idées, c’était de faire ce qu’il savait faire de mieux.

Le colosse franchissait donc les portes de cette boutique. Vous vous rappelez de l’expression « Un éléphant dans une magasin de porcelaine » ? Voila une belle illustration, avec ce géant tout en muscle aux larges épaules qui se faufilait entre les rayons chargés d’objets anciens chargés d’histoire et de bien d’autres choses. Son regard curieux se porta sur pas mal d’étrangetés, de vieux meubles ou bien de bibelots exotiques qui semblaient si fragiles. Des choses peut adaptés pour une force de la nature telle que lui.

Remontant donc les allées, il se rendit là où il espérait, croisant quelqu’un qui pouvait l’aider. A cet instant, Hercule bondait le torse, poings sur les hanches adoptant cette posture si connue des gens héroïque. Il souriait comme un idiot, du moins c’était l’impression qu’il avait de lui-même, mais exprimait avec tonus et conviction à celui qui se trouvait devant lui.

-Salutation ! Je suis Hercule et vous pouvez peut-être m'aider dans ma tâche.

Sa voix était forte, viril et remplit d’énergie bienveillante avec ce sourire chaleureux qui l’accompagnait.

-Je suis à la recherche d’un objet ancien très particulier et mes dernières informations m’ont dirigés vers chez vous. Il s’agirait de quelque chose étant arriver depuis quelques semaines.

Il se présentait et annonçait sans détour qui il était et pourquoi il était ici. Pourquoi faire durer le suspense alors qu’il était en mission d’une très haute importance dont des vies étaient en jeu ! Enfin probablement, c’était à déterminé encore, c’était pourquoi Victor, enfin Hercule, était ici.

Si Heracles essayait de s’adresser à autrui avec un ton aimable, voir enjouer, « d’idiot » comme il le disait, le propriétaire lui c’était une autre affaire. Bien qu’il paraissait à peine plus jeune, physiquement, que le fils de Zeus, ce dernier avait une expression hautaine comme s’il venait d’un milieu favorisé, ou le croyait. De quoi refroidir l’atmosphère et faire fuir de potentiel client. Hercule garda son sang-froid et se reprit. En effet, il devrait se montrer plus précis dans sa demande. Victor rassembla donc le plus d’informations possible, même si en écoutant cet homme, il éprouvait l’envie irrésistible de lui en coller une.

-Cela ressemble à une tiare faite en bronze. Vous êtes censé l'avoir reçu il y a plus de deux semaines je crois.

Le propriétaire se présenta à son tour suite à ca. Normalement c’était avant, mais il fallait croire qu’on ne faisait rien dans le bon ordre avec lui. Voila qui allait rendre la conversation difficile, mais au moins il connaissait son nom aussi, Chad. Et on dirait que cela le dérangeait d’être la. Hercule voulu croire que ce n’était en rien personnelle, juste que Chad passait une mauvaise journée ou que quelque chose l’ayant irrité avant le poussait à avoir ce comportement désobligeant.

-Enchanté Chad. Vous êtes bien le propriétaire de cette belle boutique ?

Si ca se trouve il n’était qu’un employé ou quelqu’un de proche du proprio qui s’est retrouver à s’occuper de toutes ces vieilleries et qu’il avait accepter pour bien aider « un ami » mais qu’être ici au milieu de ces antiquités au final l’agacé. C’était sa théorie, sinon il trouverait étrange qu’un vendeur serait déranger de devoir s’occuper des clients. Ca existait mais alors pourquoi faire ce métier ? Enfin, tant qu’il pourra lui ou un autre l’aider dans sa quête, ca ira.

A première œil vu, ce jeune homme ne semblait pas agréable, alors Victor faisait de son mieux pour l’être au maximum. Sourire, paroles respectueuses… Cela ne semblait pas avoir beaucoup d’effets car il voyait les yeux froncés du propriétaire, marmonnant quelque chose s’apparentant à de l’agacement et chassant l’air à côté de lui de la main. Victor avait bien envie de lui gueuler dessus pour lui apprendre le respect, mais s’abstient, maitrisant la colère qui montait en lui. Si ce jeunot se comportait ainsi avec chacun de ses clients, il ne risquait pas de vendre grand-chose.

Finalement non, le garçon disait n’être qu’un vendeur et non le patron. Ok cela rassurait Tegler, mais le fils de Zeus avait des choses plus importantes à gérer que de s’inquiétait d’une boutique. Enfin si un peu vu qu’il recherchait une tiare qui risquait de faire des dégâts. Le vendeur donc, demanda d’attendre pendant qu’il allait vérifier. Hercule resta alors sur place, droit comme un poteau les mains dans le dos.

Regardant Chad faire, il regarda un instant tous ces vieux objets entreposés autour, avant d’être attirer par cet énorme livre plus épais qu’une encyclopédie apparaitre sur le comptoir. Il espérait qu’il n’allait pas devoir feuilleté chaque page et penserait à regarder les acquisitions les plus récentes. Sinon il avait peur de devoir y rester la semaine.

-De Silvergate je crois. Le dernier propriétaire l'aurait céder suite au décès d'un membre de sa famille et vous aurait été remit par un intermédiaire.

Voila ce que les recherches d’Hercule lui ont apprit et grâce à quoi, le fils de Zeus aurait put retrouver cette boutique. Il espérait juste qu’en deux semaines le dit objet ne se soit retrouver entre les mains de quelqu’un d’autre. Bien que l’objet pouvait paraitre singulier, il doutait qu’un acheteur l’aurait déjà récupéré depuis. Mais bon, on était jamais à l’abris d’une surprise.

-Vous l’avez eut y’a deux semaines normalement.

Rappela Victor pour voir si cela disait quelque chose au jeune homme. Ou bien n’était il pas au courant, n’étant qu’un employé. Tegler attendit donc que le jeune employé trouve quelque chose, confirma qu’ils l’ont bien en leur possession et le lui remette. Restait la question de payer, mais ca, le demi-dieu saura se débrouiller.