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J’avais reçu un peu plus tôt durant la semaine une invitation à un mariage. De mon ex et de ma cousine. Oui, ils allaient se marier. Mon premier réflexe était de refuser, mais mes parents étaient totalement contre. Ils supportent le couple malgré que ce type m'est fait par le passé. Il a changé, ils ont dit. Foutaise. Il en avait que pour son argent, car oui ma cousine est une petite princesse pourrie gâtée au point que ces parents lui offraient tout ce qu’elle désirait. Il serait bien là-dedans. On peut imaginer combien le mariage a coûté et qui a investi là-dedans. Je me voyais très mal d’y aller seule ou d’y aller tout court. Au risque de me faire passer pour le mouton noir de la famille… Je ne savais pas si j’allais arriver à affronter ce défi seule, à accepter qu’il pouvait être heureux avec quelqu’un d'autre. Ma propre cousine vous imaginez ! C’était scandaleux. Je l’avais mal pris lorsqu’elle m’a dit qu’ils sortaient ensemble et plus encore lorsque j’ai reçu cette invitation. Un cadeau empoisonné, c’est ça que c’était. Oui, elle était beaucoup plus jolie, mais tout de même, c’était vraiment un coup bas de sa part.

Je scrutais de long et en large le carton autour d’une boisson chaude. Mon regard dévie vers le vide avant qu’un visage apparaisse dans mon esprit. Je lâchais un soupir, me demandant si c’était une bonne idée. J’ignorais quel genre de relation j'avais avec Lucifer, un ami plus ? Hm, mais il était gentil et agréable. Différent et peu à peu, je commençais à tomber amoureuse de lui. C’était probablement à sens unique, cela ne me surprendrait pas. Mais je ne voyais personne d’autre à qui demander. Rapidement, je saisis mon portable pour passer un appel. Quelques coups de sonnerie, il répondit. je ne pouvais m'empêcher de sourire au bout de la ligne. Ça apparaissait au timbre de ma voix.

“Salut Luce, tu vas bien ?” une pause pour entendre sa réponse. “Écoute, je sais que c’est pas mal à dernière minute, mais j’aurais une faveur à te demander. Tu as complètement le droit de refuser, hein ! J’ai, eum, reçu une invitation à un mariage, de mon ex et ma cousine. Mes parents veulent absolument que je vienne, mais je n’ai pas la force d’y aller seule. Est-ce que tu serais d’accord pour être mon date ? C’est ce samedi. Genre prétendre que tu es mon copain et démontrer que j’ai passé le cap.”

Demandais-je ayant l’espoir qu’il accepte. D’ailleurs on était un jeudi, vraiment, c’était dernière minute, mais mon cerveau avait fait exprès d’oublier cet événement.

“Si tu es occupé, je comprends totalement. Je trouverais une excuse bidon pour ne pas y être.”

Mon chat venait grimper sur le comptoir pour que je lui donne de l’attention. Je lui caressais le dessus du crâne tandis qu’il commençait à ronronner de plus belle. C’était drôle qu’un simple chat m’ait aidé à  passer à travers d’une rude séparation.

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L'hôtel était en effervescence depuis le début de la semaine... Car un mariage se préparait. Oh, pas le mien, rassurez-vous !

La belle Josie ne me laissait pas indifférent depuis notre inoubliable première nuit ensemble - et toutes celles qui avaient suivi. J'avais même, à vrai dire, un grand mal à apprécier la compagnie d'autrui depuis que j'avais fait sa connaissance. Au point que, la veille, après avoir offert un verre à deux charmantes jeunes femmes, j'avais fini par soupirer, renoncer, dire au barman de mettre leurs consommations de la soirée sur le compte de la maison, et remonter seul dans ma penthouse. Un comble pour un homme comme moi ! Un comble qui m'avait obligé à m'asseoir avec un whiskey et à me plonger dans des questions existentielles... Pour finalement arriver à une conclusion, une certitude : j'étais tombé amoureux de Josie.

Ce mariage était cependant celui d'une petite princesse pourrie gâtée. Elle voulait le lieu le plus élégant que Silvergate avaient à offrir, et ses parents avaient dépensé une petite fortune afin de privatiser la salle de réception et le septième étage tout entier du New Eden pour l'occasion.

Et donc, moi qui m'impliquais rarement personnellement dans les préparatifs des mariages donnés là, j'avais été appelé à la rescousse par l'un de mes managers de service, et je me retrouvais face à une mère et sa fille qui avaient, elle aussi, leur grande question existentielle : crème... ou écru ? Je fixais un instant les deux serviettes blanches d'un air atterré, avant de prendre la situation en main, et de sortir du coffret une autre serviette.
- Puis-je vous proposer un blanc ivoire ? demandai-je en dissimulant mon agacement.

Elles tombèrent d'accord avec ravissement, et à cet instant, mon téléphone sonna.
- Si vous voulez bien m'excuser... offris-je avant de m'éloigner précipitamment. Sauvé par le gong !

- Lucifer Morningstar à l'appareil. répondis-je avec le professionnalisme qui me caractérisait, employant comme toujours le nom de scène sous lequel se vendaient toujours mes livres à succès.

Et quel gong... Salut Anthony, tu vas bien ? Joséphine en personne venait de m'arracher à mon tourment sysiphien. Et comme la sienne, ma voix se transforma du tout au tout, mon sourire audible.

- Josie ! Mieux maintenant que je t'entends, bella. Et toi, comment vas-tu ? lui demandai-je avec une chaleur nouvelle tout en m'enfermant dans mon bureau pour que nous soyons tranquilles.

Un bureau dont elle était familière, mais ça, c'était une autre histoire, et elle ne pouvait pas le voir à cet instant.

C'était à la dernière minute, mais elle avait besoin d'une faveur, que j'avais le droit de refuser.
- Josie, respire. Je t'écoute. l'encourageai-je.

Et elle m'expliqua qu'elle avait reçu une invitation à un mariage, celui de son ex et de sa cousine. Ses parents voulaient absolument qu'elle vienne... Mais elle n'avait pas la force d'y aller toute seule. Accepterait-il d'être son date ?

Un sourire illumina le visage de Crowley, au point qu'il ne réalise pas immédiatement qu'elle avait dit "ce" samedi.

Puis elle lui demanda de "prétendre" qu'il était son copain, et ce sourire s'estompa aussitôt. Elle avait besoin qu'il l'aide à démontrer qu'elle avait passé le cap. Mais s'il était occupé, elle comprenait totalement, et trouverait une excuse bidon pour ne pas y être.

Crowley était-il tombé dans la friend zone ? Si oui, il allait se dépêcher d'en sortir. L'esquisse d'un plan s'ébaucha dans son esprit.

- T'en fais pas, Josie, je vais pas te laisser tomber. répondit-il d'une voix réconfortante. Est-ce que par hasard ce mariage n'aurait pas lieu à 10h30 au New Eden ? l'interrogea-t-il.

Et s'il n'avait pas vu juste, il pourrait toujours prétexter un impératif personnel pour échapper à Bridezilla et sa mère et voler au secours de la belle Josie.

- J'entends le chat, tu es chez toi, non ? Bouge pas, je passe pour qu'on en discute.

Crowley raccrocha et se mit en route.

Quelques minutes plus tard, il garait sa sublime McLaren devant chez Josie.

- Josie, c'est moi. s'exclama-t-il en frappant à la porte.

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Lucifer allait mieux depuis qu’il entendait ma voix. Sa journée était si terrible que ça ? Puis il a retourné la question, je répondais que ça allait. Je me lançais, même s’il me demandait de respirer et qu’il m’écoutait. Je me lançais dans mon speech, concernant le mariage de mon ex avec ma cousine, qu’il fallait que je sois là, mais que je ne pouvais pas y arriver seule, lui demandant d’être mon partenaire pour l'événement. Une fois que j’ai fini de parler, il prenait la parole en disant qu’il n’allait pas me laisser tomber. Mon coeur se serrait face à cette révélation. Soulagée même. Il décrirait le même lieu du mariage ainsi que l’heure.

“Exactement, c’est ça. J’imagine qu’elle donne du fil à retordre en ce moment même.”

Je roulais des yeux imaginant bien ma cousine désirant une telle ou telle chose pour son mariage en y mettant le paquet. Mon chat me rejoignait à mes côtés, faisant acte de présence, donnant un indice à Lucifer d’où que j’étais en ce moment même. Qu’il ne fallait pas que je bouge et qu’il arrive en discuter en personne. Oh ? Il raccroche tandis que je me redressais pour aller me changer rapidement.

Quelques instants plus tard, j’entendais frapper à la porte. J’allais ouvrir, je souriais de plus belle en voyant Lucifer derrière celle-ci.

“Tu as fait vite, dis donc !” je me poussais afin de le laisser entrer. “Viens.”

Une fois à l’intérieur, je fermais derrière lui et on se dirigeait vers la cuisine.

“Tu veux un truc à boire ?” demandais-je par courtoisie. “Merci d’accepter, ça compte énormément pour moi et tu me sauves la vie.”  

Je m’approchais de lui et le serrais dans mes bras. Fermant un instant les yeux, pour finalement s'éloigner tandis que mon chat rejoignait le rassemblement dans la cuisine. Il se frôlait sur la jambe de Lucifer, réclamant des caresses de sa part. Je prenais le carton d’invitation qui était sur le comptoir pour le montrer à ce dernier.

“Voilà l’invitation en question. J’aurais aimé que cette histoire ne me fasse plus rien, mais… Il s’est choisi une fille qui a plus de tune. Mais je suspecte que leur relation était déjà existante lorsque j’étais avec lui. Elle connaît très bien mon passé avec lui, ainsi que ma famille et personne ne dit rien, trouvé cela limite normal. Elle a toujours été la préférée de la famille de toute manière.”

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Eve confirma qu’il s’agissait bien du mariage qui le rendait fou actuellement. Elle imaginait que sa cousine lui donnait du fil à retordre en ce moment même. Franchement, lui avoua-t-il, il ne savait pas si la pire était la fille ou la mère… Quoi qu’il en soit, elle ne devait pas bouger, il allait venir en discuter.

Il déclara à son assistant qu’il était indisponible - urgence personnelle - et fonça jusqu’au parking pour monter dans sa McLaren. La voiture de sport était rapide, et en un rien de temps, il fut devant chez elle.

Il frappa à la porte, annonçant que c’était lui. Il avait fait vite, remarqua-t-elle en le faisant entrer. “Tu avais besoin de moi.” répondit-il simplement.

Il lui suivit à l’intérieur, et elle lui demanda s’il voulait un truc à boire.  “Ca va, merci.” déclina-t-il. Ce n’était pas une visite de socialisation, et elle avait mieux à faire que de lui préparer un café. Elle le remercia d’avoir accepté, disant que ça comptait énormément pour elle et qu’elle lui sauvait la vie. Il se contenta de lui rendre son étreinte, en frottant doucement son dos. “T’en fais pas, ça va bien se passer.”

Finalement, elle s’éloigna, et le chat vit frôler sa jambe. Il y avait des gens qui n’aimaient pas les chats - comme son ex-femme qui allait parfois jusqu’à les qualifier de démons. Crowley n’était pas de ceux-là, et il lui offrit les caresses réclamées sans se faire prier.

Alors, elle lui présenta l’invitation. Il les avait déjà vues, à vrai dire, puisqu’on avait compté sur lui pour toutes les étapes, y compris pour la coordination avec l’imprimeur… Mais il n’avait pas regardé chaque carton personnellement ou étudié la liste des invités en détails, et n’avait pas réalisé que Josie serait présente.

La brune était plus affecté qu’elle ne l’aurait voulu, soupçonnant que l’histoire de sa cousine avec son ex avait commencé bien avant leur rupture, et déplorant le mépris de sa famille, qui favorisait sa cousine malgré la situation.

“Quels…” il s’interrompit, ne voulant pas insulter la famille de la belle brune devant elle, préférant se fendre d’un “Bloody Hell !”. Crowley soupira, puis posa une main apaisante sur le bras de la jeune femme. “Voilà ce qu’on va faire. Tu vas libérer ton vendredi pour venir à New Eden, disons vers neuf heures. Je m’occupe de tout - mais n’hésite pas à emmener une amie, je serais sans doute occupé aux préparatifs et à distraire ta cousine.” Il poursuivit en caressant doucement son avant-bras du pouce, un geste chargé de tendresse. “Tu n’as rien à emmener, j’aurais une robe prête pour toi. Et samedi soir, tu entreras à mon bras.”

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Elle était étonnée de voir Lucifer aussi rapidement au pas de sa porte. Il réclamait qu’elle ait besoin de lui, ce qui n’était pas totalement faux. Polie, elle lui demandait s’il désirait quelque chose à boire, mais il refusait, cependant, elle le remerciait d’être là. Il lui sauvait la vie, littéralement ! Lucifer caressait son chat qui réclamait de l’amour ainsi que de l’attention, Josie a esquissé un bref sourire avant de lui montrer le fameux carton d’invitation expliquant tout ce qu’il devait savoir.

La situation semblait dépassé l’entendement de Lucifer, surtout lorsqu’il s’exclamait d’un «Bloody Hell» Il glissait une main rassuant sur le bras de la jeune femme. Il avait un plan et elle écoutait attentivement tout ce qu’il avait à dire. Il suggérait qu’elle libère son vendredi pour aller à New Eden, vers neuf heures et qu’il s’occupait de tout. Josie pouvait emmener une amie afin de pas être seule, puisqu’il serait occupé aux préparatifs.

Il lui caressait tendrement le bras, elle appréciait ce contact physique malgré tout. Il ajoutait qu’elle n’a besoin de rien emmener, qu’il aurait une robe prête pour elle. Et que Samedi soir, elle rentrait à son bras.

“Tu sais que tu n’as pas besoin de faire tout ça pour moi… Mais j’apprécie, pour tout. Je…Je demanderais à mon patron un congé vendredi et je le reprendrais ces heures ailleurs. Il est compréhensif.”

Elle hochait doucement la tête, comme si elle était convaincue de la chose. Avant qu'elle ajoute quelque chose, son téléphone vibra. Un message. Elle sortait son téléphone et scrutait le message. Ça venait de sa cousine. Elle crut perdre la tête en lisant ces lignes. C’était plus fort qu’elle, elle lâchait un ricanement.

“Ma cousine veut que je prépare un discours à son mariage lors du repas…” Josie penchait légèrement la tête sur le côté. “Et pourquoi pas.. Ça risque d’être amusant avec toutes ces anecdotes palpitantes !”

Elle gardait le sourire et répondait positivement au message de sa cousine, n’oubliant pas d’ajouter un smiley face à la toute fin. Elle redressait son regard vers Lucifer.

“Il n’y a vraiment rien que je puisse faire..? Je me sens mal de te laisser prendre en charge de tout…”

Surtout qu’elle n’était pas habituée d’être traité ainsi, presque gênant et il l’a gâte, pas sûr qu’elle le méritait.

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Crowley ne pouvait se mentir : la belle Josie avait ravi son coeur. La difficulté était que tout ceci avait commencé par une nuit de passion, qui avait débouché sur beaucoup d’autres, et il était difficile d’introduire de la romance dans toute cette débaucherie, désormais.

Ce qui ne l’empêchait pas d’être prêt à tout pour la soutenir dans les tourments qu’elle traversait. Et à cet instant, ses tourments avaient à voir avec les propres péripéties de l’homme d’affaires. Car la Bridezilla du moment n’était autre que sa cousine, qui s’apprêtait par-dessus le marché à épouser son ex. La belle était donc dans tous ses états. Qu’à cela ne tienne, il arrivait !

Crowley possédait un certain nombre de voitures - tout un état du parking de l’hôtel lui était d’ailleurs réservé. Sa préférée était bien sûr sa Bentley, mais en cas d’urgence, il n’y avait pas mieux qu’un modèle sportif pour arriver rapidement, et c’est donc la McLaren qu’il choisit pour ce trajet. Bien sûr qu’il avait fait vite, elle avait besoin de lui.

Il n’avait pas besoin de quelque chose à boire. S’il voulait qu’on lui fasse un café, il avait des employés pour ça. A cet instant, il ne souhaitait que la soulager. Elle se fondit en remerciements, et il se contenta de la serrer dans ses bras, en lui offrant des propos réconfortants.

Lorsqu’elle s’éloigna finalement, il offrit obligeamment au compagnon félin de sa belle les caresses réclamées, ne le délaissant que lorsqu’elle lui présenta l’invitation. Il avait été consulté, bien sûr, sur ces invitations, avait participé à la coordination, en avait vérifié quelques unes par précaution… Mais ce n’était pas comme s’il avait étudié la liste des invités en détail, bien sûr, et avant son appel, il n’avait pas su qu’elle serait présente aux festivités.

Elle soupçonnait fortement leur histoire d’avoir commencé bien avant sa rupture, et sa famille la méprisait, favorisait sa cousine. Il se retint de les injurier, préférant un juron moins ciblé.

”Prétendre” être son copain n’irait pas du tout… Mais c’était là une situation dont il pourrait tirer avantage. C’était, certainement, l’occasion rêvée de la séduire pour de bon, de la convaincre d’être la femme qui ne s’éveillerait pas seulement dans son lit, mais marcherait à son bras. Alors, il allait faire les choses en grand - tout serait parfait pour elle. Elle viendrait à New Eden la veille, vendredi, pour neuf heures. Il lui conseilla d’emmener une amie, tout en caressant tendrement son bras. Elle n’avait rien à préparer, il aurait une robe prête pour elle - et tout le reste, cela allait sans dire. Puis, samedi soir, elle entrerait à son bras.

Savait-il qu’il n’avait pas besoin de faire tout ça pour elle ? Il s’imagina retirer ses éternelles lunettes et lui soulever doucement le menton, caressant sa joue de son pouce, croisant son regard de toute l’intensité du sien. “Si, c’est exactement ce que je doit faire”, lui dirait-il. Il n’en fit rien. D’abord, il s’assurerait que tout soit parfait, et ensuite, il lui révèlerait l’ampleur de ses sentiments.

Elle appréciait. “C’est bien normal.” Tout pour toi, Josie, tout. Elle s’arrangerait avec son patron.

Elle reçut un message de sa cousine, lâcha un ricanement, et lui avoua que celle-ci voulait qu’elle prépare un discours. “Je crois que tu devrais”, répondit-il avec un sourire machiavélique.

Il n’y avait vraiment rien qu’elle puisse faire ? Elle se sentait mal de le laisser prendre en charge de tout. Oh, mais ne savait-elle pas à quel point il serait ravi d’être l’homme qui pouvait prendre les choses en charge pour elle ?

Il les retira enfin, ses lunettes, mais sans aller jusqu’à soulever son menton comme il l’avait visualisé, se contentant de soutenir son regard de toute la profondeur du sien.
”Tout ce que je te demande, c’est une danse. Juste après la première danse des mariés. Une danse, et nous serons quittes.”

Une danse au cours de laquelle il lui révèlerait toute l’ampleur de ses sentiments pour elle, au cas où elle aie le moindre doute après ce qui aurait précédé.

”Qu’en dis-tu ?”